Le son des quatre vents
Le son du vent du sud
Le vent qui vient du lointain des eaux
Avec le son du matin des indépendants
Premières lueurs de paix et de développement
Les premières capitales, les premiers maux
Les monuments de notre récent passé pleurent
Oubliés et délaissés, mais restés dans les cœurs
Le drapeau orange, blanc et vert vole à Anyama
Laissez vos masques au carnaval de Bonoua
Abidjan, ville des mille lumières
Grand-Bassam, ville de nos pères
Bingerville, ville aux multiples visages
Dabou, ville de tous les âges
Vous aspirez toutes à la paix
Vos pleurs sont maintenant terminés
Vos plus grands désirs seront exaucés
Et c’est tout ce qui devra être fait
***
Le son de l’air du nord
Le son des vents de savanes
Là où tous les hommes vannent
Dans le souffle de l’harmatan
L’avenir nous en demande tant
Les terres du nord, les terres de bétail d’antan
Les terres de céréales des Royaumes d’avant
Nourrir la nation, malgré tous les pleurs
Un impératif ardent pour tous les travailleurs
Les vestiges de grands Rois, nous évincent
De Samory à aujourd’hui, de nouveaux princes
De ce temps, le cœur vaillant nous est resté
Du meilleur de ce cœur, nous devons tirer
Blesser, mais avancer, contre tout gré
Faire rentrer la paix à l’intérieur, nous devrons
Marcher pour la paix, malgré tous les monts
Prendre seulement parti pour le progrès
***
Le son de la cascade de l’ouest
Cesse tes pleurs, douce cascade
Tu as vu le sang de tes fils se répandre
Tes larmes ont coulé, tu n’as pu te défendre
Aujourd’hui la paix sera ta palissade
Par la main de nos cœurs rassemblés
Tous tes vaillants fils se rassemblent
Tous autour de la valeur mère de l’unité
Nous devrons essayer de revivre ensemble
Nous voulons voir de nouveaux horizons
Remplis d’un nouvel air, mélodie enivrante
Ce doux moment dans cette éternité est un don
Le tambour peut chanter cette mélodie parlante
Un jour vient avec ce nouveau son
De paix, car demain sera meilleur
On se parlera sur de nouveaux tons
Il n’existera plus aucune frayeur
***
Le son des royaumes de l’est
Le tam–tam parleur entonne son hymne
De tes origines dans les royaumes de l’est
Toi dont l’histoire malgré le temps reste
Donne-nous ce désir de paix, qui t’anime
Terre des grandes fêtes et des danses
Place des retrouvailles et des célébrations
Tous ensemble retrouvons-nous pour la nation
Car le train de la paix à cette heure s’avance
La musique joue déjà sa partition
Hommes, oublions toutes nos passions
Pour espérer voir des lendemains meilleurs
Vivre ensemble reste le désir de nos cœurs
De tous horizons nous devrons nous retrouver
Tout devra commencer dans nos pensées
Il nous faut donc aujourd’hui les restaurer
Et DIEU seul peut nous y aider
***
Le son des quatre vents
Le son des quatre vents qui convergent vers le centre
Au son de ces rythmiques de tous les coins d’ici
Les danses célèbrent et les chants vantent la paix qui entre
Cette atmosphère saine nous transporte et nous envahit
Seulement pour la paix et pour l’unité
Nous devrons danser tous rassemblées
Nous devrons réapprendre à nous parler
Nous devrons combattre pour notre destinée
Le son du vent du sud nous le rappelle
Le son de l’air du nord, nous le montre
Le son de la cascade chante et scelle
Le son des royaumes de l’est nous démontre
La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement
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