Zak Le Messager

Ma Star

Ma Star est sublime, un bon œil,
En un regard elle vous cloue,
Un moment avec elle et en vous,
La joie renaitra sans pareil.

Gentille et patiente comme être,
Elle prend son temps pour parfaire,
Chaque billet, qui est un travail de maitre,
Duquel vous ne voudrez vous défaire.

Ma Star a une plume d’orfèvre,
Un chef d’œuvre pour les yeux,
Un régal, et plus pour le reste,
Avec le temps beaucoup à découvrir

Ma star est une blogueuse hors pair,
Une femme, une véritable reine mère,
Notre amitié a réussi à prendre forme,
Juste avec son sourire hors norme.

Ma Star à moi est …
Ma Star.

Juste pour l’introduction, le cloud ou le nuage permet de profiter des connexions internet haut débit pour avoir accès aux ressources sauvegardées dans des serveurs distants de fournisseurs mondiaux.

Deux affaires touchant des journalistes de la presse ivoirienne m’interpellent ce jour et m’emmène à écrire ce billet.

Dans la première affaire, on se retrouve devant un Monsieur, un journaliste et patron du journal « l’éléphant déchainé », qui prend toujours la peine d’enregistrer ces conversations et ces entretiens. Il vient en effet de révéler à la nation et au monde une véritable tentative de corruption. Cette stratégie digne d’un épisode de 24 heures Chrono, a fait sourire plusieurs ici à Abidjan. Les pêrsonnes incriminées se sont fait prendre grâce à cette petite précaution, qui devrait désormais attirer l’attention des uns et des autres. Pour plus de détails sur cette affaire, la presse ivoirienne en relate les faits en cliquant ici, et ce n’est pas vraiment l’objet de mon article du jour.

Dans la seconde, un journaliste de 5minutesinfos se fait agresser au retour d’un reportage avorté concernant le transfèrement d’éléphants. Les agresseurs ne lui ont pris que son ordinateur après l’avoir poignardé, d’après les propos relatés sur le site du journal.

 

Quelle leçon en tirée de ces affaires ?

Que pourrait apporter le Cloud ?

 

Voici deux affaires avec comme point central les données. Pour rappel, le cloud ou la sauvegarde de données en ligne permettrait aux journalistes et à tous les utilisateurs d’internet de profiter des débits des connexions actuelles pour sauvegarder leurs fichiers les plus importants dans le cloud, sur les serveurs des nombreux hébergeurs offrant ce type de service.

Des payants aux gratuits, les journalistes pourraient ainsi sauvegarder leurs documents, fichiers audios, photos et autres directement dans des endroits « plus surs » sans courir le risque de voir leurs données disparaitre d’un coup de bâton magique, ou du moins, dans un braquage ou tout autre acte de vandalisme contre leurs personnes ou leurs organes de presse.

Le cloud offre aussi la possibilité, à tous les utilisateurs d’internet, de pouvoir partager certaines informations avec d’autres personnes, afin de pouvoir, en cas de besoin, avoir une personne ressource qui pourrait vous sortir d’affaire le cas échéant, avec « la preuve qui tue ».

Les services offrants du cloud, sont également disponibles sur nos smartphones android, iOS et Windows phone, en plus des applications d’enregistrement vocales et de prises de notes déjà très utiles pour les journalistes. Ils seraient alors judicieux d’activer les fonctions de synchronisation automatique de ces applications afin de sauvegarder les données stockées, document, photos vidéos et autres directement automatiquement.

 

Le cloud vous permettra également d’avoir accès à tous vos documents plus aisément, sur tout ordinateur directement pour continuer votre travail, partout ou vous trouverez une connexion internet.

Le cout de l’internet mobile ayant vraiment baissé en Côte d’Ivoire et en Afrique avec des forfaits data mobile à partir de 5 000 FCFA le mois. Pour vos fichiers et documents, messieurs les journalistes, c’est un point très important à prendre en compte.

 

Avec le grand nombre d’entreprises proposant des services de cloud, il serait judicieux d’en utiliser plusieurs pour les mêmes fichiers et/ou partager ses documents suivant leurs importances entre différents fournisseurs.

Mais le cloud est il aussi parfait ?

Les récents scandales de la NSA et autres révélations de l’informaticien, Snowden, viennent aussi nous rappeler que sur l’internet, les agences de sécurité et autres services de renseignements pour des raisons de « sécurité » de leurs états utilisent des moyens non moins légaux pour avoir accès à nos données. Mais bon, là encore si vos données ne sont pas susceptibles de mettre à mal le grand gendarme du monde alors vous n’avez pas trop à craindre. 

Comme vous le verrez dans cet autre article, « Afrique : Comment bloguer libre et anonyme ? », il est malgré tout possible d’être libre sur le NET.

Le Cloud est-il alors la solution ultime ?

 

Aucune solution n’est parfaite, il faut en convenir, mais sous nos cieux, les méthodes sont encore aux braquages, menaces et agressions de toutes sortes. Un ou deux enregistrements, des articles, des documents divers et avec le cloud, les journalistes pourront faire leur travail dans un esprit plus libre. Leurs données et toutes leurs recherches et leurs reportages divers et importants seront toujours en sécurité, dans un ou plusieurs disques durs, très loin dans le nuage planétaire.

 

Le traitement des gros fichiers et des dossiers volumineux sera par contre fonction de la vitesse de votre connexion internet.

La femme mystérieuse, qui ne dit mot

Le silence d’une mère

Le silence d’une mère

Femme belle, grande et majestueuse
Dame et compagne, un être à embellir
Toute une vie, un homme et une famille
Toute l’histoire d’amour d’une mère

Jeune dame, jeune mariée, et l’amour git
Belle famille, tant d’attentes, un héritage
Une belle mère aux aguets, une mère comblée
Le temps passe et le sang coule encore

Trop d’attentes, juste un œuf, une graine
Les jours de moins en moins comblés
D’interminables ballets, cinq ans déjà
Toujours ce calme, aucun bruit demeure.

Trois ans encore et le déchirement est là
Une mère empruntée, un enfant désiré
Une femme silencieuse, l’enfant d’une autre
Toutes ces attentes, un silence, un murmure

Y, toute une vie dans cette lettre

Un dessin de Ninie P.
Poème de Zak Le Messager

A découvrir aussi : Mon A-fric

Ce samedi 21 décembre 2013 aura été l’occasion pour l’ONG Akendewa dans le cadre de ses activités en faveur du développement des NTIC en Afrique et en Côte d’Ivoire, d’inviter les professionnels du marketing, les développeurs, les web designers, les entrepreneurs, les blogueurs et professionnels des médias, mais aussi des étudiants et acteurs du web ivoirien à l’édition 2013 du Barcamp Abidjan.
Cette édition 2013 du Barcamp c’est tenu dans les locaux de l’Institut de Management et des Technologies d’Abidjan dans commune de Cocody en Côte D’Ivoire et avait pour thème principal « Entreprendre dans les Technologies en Afrique« .

L’ONG Akendewa milite depuis 2009 pour le développement des Technologies de l’information et de la communication en Afrique et a été récemment récompensé pour tous le travail abattu durant ces 4 dernières années par le prix du Mécanisme de soutien Tremplin pour l’Entrepreneuriat Social des Jeunes et la Culture de la Paix en Afrique décernée par le CEPS, l’UNESCO et Phoenix Capital Management.

Pour revenir à cette édition du Barcamp 2013, l’accent cette année a été mis sur entrepreneuriat dans les technologies en Afrique. Cet évent était une occasion pour permettre aux acteurs et participants d’échanger sur l’entrepreneuriat.

Mais avant, c’est quoi le Barcamp ?

Pour faire simple, un Barcamp est une non-conférence ouverte ou les participants sont parties prenantes du débat autour d’ateliers débats. Tout le monde est invité à participer, quelles que soient ses compétences techniques, présenter un projet, exposer une simple idée, proposer un service ou simplement partager une expérience. Le Barcamp permet également de promouvoir et faciliter la création de réseaux relationnels entre les différents acteurs et participants, entrepreneurs, les développeurs, les étudiants et les ingénieurs.

Et alors, ce Barcamp Abidjan 2013 ?

Pour ce Barcamp Abidjan 2013 organisé par l’ONG Akendewa, plusieurs ateliers étaient à l’ordre du jour avec des conférenciers speakers qui ont partagé et échangé avec les participants leurs expériences et aussi leur vision du futur technologique en Afrique.

« Une véritable fête pour l’espoir en Afrique et aussi une véritable démonstration qu’on peut y arriver, que les choses peuvent changer », voilà les mots qu’on a pu tirer d’un des participants à la fin de cette belle journée. Et cela résume la profondeur des échanges entre les participants pendant ce Barcamp Abidjan 2013.

On avait à l’ordre du jour pour ce Barcamp Abidjan 2013 plusieurs ateliers très instructifs :

— « Quelques pistes pour Entreprendre dans les TIC » par Gérard Konan
— « Le télétravail, un début de réponse au chômage des Jeunes » par Florent Youzan
— « Internet pour construire un média rentable » par Israel Guebo
— « Architecture de solution/logicielle » par Lamine Sy du Canada
— « Les principes de l’effectuation et l’importance de la co-création » par Jean-Paul Kadjo
— « Le Ecommerce en Afrique : Bilan et Perspective » par Fatoumata Ba
— « Comment se démarquer des autres entrepreneurs : L’exemple des Insecurity Days » par Ncho Yao
— « Le futur des services (web/mobile) en Côte d’Ivoire » par Diaby Mohamed et Regis Bamba
— « Ecommerce » par Patrick Konan Messou
— « Comment s’insérer dans le tissu du commerce international » par Nnenna Nwakama
— « Comment je suis devenue la community Manager de la banque en publiant une simple vidéo sur Youtube » par Sarah Clavel
— « La problématique de l’échec » par Jean Patrick Ehouman président de l’ONG Akendewa.
— Le chef du village de la communauté web ivoirienne Cyriac Gbogou a également partagé son expérience du 2.0, basé sur la communauté, la fraternité l’entraide et le partage.

Les ateliers étaient le lieu de parler de certaines idées qui ont suscité beaucoup d’espoir et aussi de partager de nombreux de conseils pratiques le Barcamp Abidjan 2013 était l’occasion d’un véritable partage d’expérience avec les speakers. C’était aussi l’occasion d’offrir aux participants des idées de projets pour commencer ou démarrer une entreprise, ou encore developper les activités existantes.
Le speaker Florent Youzan, qui milite pour la promotion des logiciels libres, a notamment partagé son expérience dans le télétravail. On apprend ainsi que le télétravail se développe de plus en plus dans le monde, et peut permettre aux jeunes de profiter de l’internet et de la globalisation pour offrir leurs services dans le village planétaire grâce à internet. 

L’ONG Akendewa en organisant ce Barcamp Abidjan 2013 a pu susciter l’engouement et les échanges productifs permettront de voir d’ici peu de nouveaux entrepreneurs dans les NTIC en Afrique. Avec les projets abordés, l’Afrique sortira grandit, car ces projets aboutiront à des entreprises, qui travaillerons au bienêtre des populations, mais également et par la même au développent de notre continent.

Le son de l’air du nord

Le son des vents de savanes,
Là où tous les hommes vannent,
Dans le souffle de l’harmatan,
L’avenir nous en demande tant.

Les terres du nord, les terres des bétails d’antan
Nourrir la nation, malgré toutes les peurs
Un impératif ardent pour tous les travailleurs,
Les terres des céréales, rêves des Royaumes d’avant.

Les vestiges de grands Rois nous évincent,
De Samory à aujourd’hui, de nouveaux princes,
De ce temps, le cœur vaillant nous est resté,
Du meilleur de ce cœur, nous devons tirer.

Blesser, mais avancer, contre tout gré
Faire rentrer la paix à l’intérieur, nous devrons,
Marcher pour la paix, malgré tous les monts
Prendre seulement parti pour le progrès.

L’anonymat sur Internet est souvent compromis et dans de nombreux pays, les populations n’ont pas la possibilité de s’exprimer librement sans représailles. Bloguer libre et anonyme est « désormais » possible grâce au réseau Tor.

Cet article, loin de faire l’éloge d’une utilisation pirate du réseau Tor, est destiné aux blogueurs et journalistes qui pourront avoir ainsi accès à cet outil pour s’assurer une certaine liberté sur le NET.

Bloguez libre, partagez les informations, donnez la situation réelle de certains évènements est devenue une chose difficile pour les journalistes et les blogueurs dans certaines régions du monde. Ils sont pourtant au cœur de l’actualité et certains d’entre eux sont encore aujourd’hui tués et emprisonnés pour avoir décidé de rendre les informations disponibles et accessibles pour tous.

Il existe cependant une alternative, un réseau mondial, qui par sa structuration offre un anonymat sur Internet, le réseau Tor, The Onion Router.
Tor est créé par la US Navi, et vous donne accès à un réseau où la surveillance et l’analyse du trafic seront difficiles, car le reseau est crypté. Vous pourrez donc depuis le réseau Tor, travailler et écrire en toute confidentialité.
Tor vous permet ainsi d’avoir une nouvelle adresse IP afin de ne pas vous faire repérer sur le net. Cette adresse change chaque 10 minutes environ.

Vous pouvez télécharger Tor, sur le site du projet, https://www.torproject.org/. Veillez à utiliser le site officiel, et faites attention au HTTPS. Si vous avez une requête de certificat ou toute autre demande faites attention à bien vérifier l’adresse dans la barre..

Pour être vraiment anonyme, vous devrez veiller à avoir la dernière version du logiciel disponible sur le site https://www.torproject.org/. Vous devrez aussi créer et utiliser une nouvelle adresse mail et des comptes créés depuis le navigateur Tor.

— Être anonyme vous obligera à changer vos habitudes de navigation. Utilisez votre nouvelle identité numérique uniquement sur le réseau Tor, en veillant à ne pas l’utiliser avec un autre navigateur hors du réseau.
— Ne pas modifiez les configurations du navigateur Tor, vous ne devrez ni désactiver ni installer des plug-ins et/ou modules supplémentaires.
— Vous naviguerez anonymement et ne pourrez donc avoir à YouTube par exemple et aussi plug-in flash et d’autres encore qui peuvent transmettre votre adresse IP réelle.
— Utilisez des sites sécurisés, qu’il est simple de vérifier en regardant l’adresse qui doit commencer par HTTPS. Tor force le passage de tous les sites en mode sécurisé par défaut, et vous signalera toutes les opérations susceptibles de mettre à mal votre anonymat.

Mais la sécurité sur Internet dépend en grande partie de vous. Ne téléchargez pas de fichiers sur le réseau Tor, car vous serez à découvert lors du téléchargement. L’utilisation des torrents est ainsi proscrite.

Plusieurs gouvernements et personnes essaient d’infiltrer le réseau et proposent ainsi sur certains sites des fichiers infectés qui une fois sur votre machine indiqueront à un serveur hôte, vos coordonnées réelles directement. Il peut également s’agir de keylogger et autres malwares et virus.

Après toutes ces précautions, vous pourrez alors accéder à votre blog ou votre journal, vous pourrez alors être anonyme sur le NET. Commencez alors à bloguer libre et à partager vos informations avec le reste du monde.

Tor vous permettra de discuter, de partager, d’accéder à des pages et sites ou vous pourrez librement écrire et bloguer. Le réseau est déjà utilisé par plusieurs dissidents politiques, des journalistes et des blogueurs qui veulent être libres de s’exprimer.

J’espère que cet article vous aidera, n’oubliez pas de le partager afin de permettre à plusieurs de profiter de cette liberté offerte par Tor, pour informer, s’exprimer et bloguer libre.

Mon A-fric

Chaque jour qui passe, ils partagent tes ressources,
Sur un lit de sang, les mêmes s’empiffrent sans détour, 
Et malgré cela, tout le monde t’attend dans la course,
Les dés sont pipés et l’Afrique n’attend que son tour.

Depuis les indépendances, ils ont partagé tes terres,
Tes fils chers Afrique ont aussi participé à cette vente
Depuis l’esclavage jusqu’à aujourd’hui, la même rente,
Mais l’espoir renaitra de tes vaillants fils, chère mère.

Chaque chargement de cacao, d’or et de bauxite,
Porte dans des sacs la marque de nos chères patries,
Les Africains ne mangent rien de tous ces produits,
Et pourtant le riz pousse aussi près de là où j’habite.

Le temps passe et l’histoire changera maintenant,
Les fils d’Afrique comprennent aujourd’hui les enjeux,
Nous devons penser aux générations à venir et pour eux
Nous devrons ternir ferme pour voir un réel changement.

Afrique ton fric est parti depuis longtemps trop loin de tes terres,
Tes fils t’ont tiré par la force pendant trop de jours en arrière,
Ici on dira que le taureau recule toujours pour mieux charger,
Et voici que le temps est venu de se battre pour avancer.